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jeudi 29 octobre 2009

Dragon Ball GT Bis Repetita - Episode 1




Episode 1 : : De mystérieux Dragon Balls apparaissent !! Goku est-il redevenu enfant ?!



Planète Terre. Palais du Tout-Puissant. Dans une salle spécialement conçue pour eux, deux hommes s'affrontent. Ce combat est l'aboutissement de huit années d'efforts, huit années d'entraînement intense. Le Maître et l'Eleve. Deux amis. Deux adversaires.



Pas très loin du palais flottant, trois drôles d'appareils s'approchent. Des sortes de robots, contenant chacun une personne. Les robots escaladent la tour Karine. Ils arrivent au sommet. Maître Karine n'a pas le temps de réagir : une violente décharge d'énergie l'envoi boulé, KO, à l'autre bout de la plate-forme. Yajirobé se cache. Les robots continuent leur route.



Sur le toit de la tour, ils s'agrippent au bâton-magique et le font s'allonger. Avec lui, ils montent ainsi jusqu'au Palais du Tout-Puissant. De là, ils agrippent l'échelle qui mène au sol du Palais, et continuent leur escalade. En passant, ils remarquent des déflagrations d'énergie qui viennent de l'intérieur.



« Un combat intense semble avoir lieu à l'intérieur. » fait une voix.



« Je vois bien, mais qu'importe ce qu'il s'y passe, nous accomplirons cette mission ! » répond quelqu'un d'autre.



A ce moment, une violente explosion secoue le Palais tout entier. Les robots manquent lâcher prise, mais se rattrapent de justesse. Dans le Palais, Dendé, le jeune dieu de la Terre, et Mr Popo, son serviteur, s'inquiètent.



« Dendé ! » s'exclame Mr Popo.



« Nous avons construit cette pièce spécialement pour leur entraînement, mais ses murs risquent de céder à tout moment ! » répond le Nameck, confirmant ainsi qu'il partage l'inquiétude du djinn.



De leur côté, les robots ont bien du mal à gravir l'échelle qui mène au Palais, celle-ci est secouée par les déflagrations d'énergie en provenance de la salle près de laquelle ils passent.



« Il y a quelque chose de bizarre là dedans... »



« Je m'en contrefiche ! Avance un peu ! Ne t'arrête pas avant que nous les ayons tout en mains ! » Le robot qui vient de prendre la parole arrive enfin au bord du Palais. Il s'agrippe à sa surface et tente de se rétablir. « J'y suis presque... »



Dans la salle spéciale, les deux hommes s'affrontent toujours, oublieux du soucis qu'il cause à ceux qui sont dehors. Une attaque particulièrement puissante de l'un d'eux fait trembler les murs, des fissures apparaissent.



« Je vous avais dit que ça ne résisterait pas ! » crie Mr Popo, paniqué.



« Qu'aurions nous pu faire d'autre ? » répond Dendé. Le jeune dieu et son serviteur s'éloignent en courant de la pièce dans laquelle ils se tenaient, qui menace de s'effondrer.



Dehors, les robots sont enfin parvenus à se rétablir sur le sol du Palais. Le premier se dirige d'un pas décidé vers les bâtiments, tout en invectivant ses compagnons.



« J'y suis ! Vous deux, suivez-moi ! »



Une nouvelle explosion les envoie tous les trois à terre. Un des vaisseaux s'ouvre et son occupant, un petit être à la peau bleue, est projeté quelques mètres plus loin.



« Maître Pilaf ! Vous allez bien ? » s'écrient les deux autres, soucieux.



« Ce n'est rien. » répond Pilaf. « Après des décennies de recherches, d'efforts, de persévérance, après avoir fait verser sang et larmes, la chance me sourit enfin. Je sais qu'il existe des Dragon Balls oubliées de tous, ici-même, au Palais du Tout-Puissant ! Et tant que je n'aurais pas ces Dragon Balls en mains... » Pilaf réintègre son robot. « ...je ne baisserai pas les bras ! Les Dragon Balls sont à deux pas d'ici ! » Une nouvelle explosion le projette à nouveau au sol...



o-o-o



Dans la salle, le combat venait de prendre fin, sans qu'aucun vainqueur n'ait été désigné. A quoi bon ? Le but d'un bon combat est de tester et repousser ses limites, l'adversaire n'est qu'un prétexte. Les deux hommes, exténuées, se dirigèrent vers la sortie.



Arrivés à l'extérieur du Palais, ils remarquèrent Dendé et Mr Popo, assis le dos à une colonnade, l'air atterrés.



« Nous avons terminé, Dendé. » dit Goku.



« Alors, juges-tu que Uub a réussi sa dernière épreuve ? » demanda le Nameck en se relevant.



« Ce n'était ni une épreuve, ni rien d'autre dans ce genre. Je voulais juste me battre sérieusement au moins une fois contre Uub » répondit Goku, un sourire satisfait aux lèvres.



« Uub, tu t'es bien amusé ? » demande Mr Popo.



« Oui ! » répond l'interpelé. Puis il se mit à tituber, et finalement, s'éfondra. Goku et Dendé eurent beau se précipiter pour essayer de le rattraper, il était déjà trop tard.



« Uub ! Est-ce que ça va ? » demande Goku. Mais, à bout de force également, il s'écroula à son tour aux côtés de son disciple.



« Je vais soigner leurs blessures. » dit Dendé en souriant. Pas de doutes, ses deux amis avaient du bien s'amuser pour se mettre dans un tel état.



o-o-o



Pilaf et sa bande se glissèrent à l'intérieur du Palais. Ils avaient abordé celui-ci par l'arrière, en espérant ainsi limiter les risques d'une rencontre inoportune, et il semblait que leur plan ait fonctionné. Pilaf les guida avec certitude dans les profondeurs du Palais, jusqu'à une petite salle qui semblait ne pas avoir été utilisée depuis bien longtemps. Il avisa immédiatement la table au milieu de la pièce, sur laquelle des objets de forme ronde étaient cachés sous un drap. Il souleva celui-ci, et sept boules semblables à de la terre apparurent.



« Je les ai trouvées ! Je les ai finalement trouvées ! » s'exclama-t-il.



« Ce sont bien des Dragon Balls ? » demanda Mai. Ça n'y ressemblait pas vraiment, à part la taille et la forme.



« Pas de doute à avoir » répondit Pilaf en astiquant une des boules. Sous l'épaisse couche de poussière, une matière cristalline de couleur orangée apparut. « Regarde ! »



« Des étoiles noires ! » s'étonna Mai. « Je me souviens que celles que j'avais vues avaient des étoiles rouges ! »



« Leur couleur n'est pas la seule chose qui les distinguent des précédents ! Ces boules ont été créées il y a bien longtemps par le précédent dieu de la Terre, avant que lui et Piccolo Daimao ne se séparent ! » Il souffla sur toutes les boules pour enlever la poussière, envoyant celle-ci sur Mai et Shou qui se mirent à tousser et à pleurer. « Qu'en dites-vous ? Incroyable, n'est-ce pas ? » dit-il, au comble de la joie. « Incroyable, j'ai dit ! » répéta-t-il, plus fort, face au manque d'intérêt manifeste de ses complices (toujours occupés à chasser la poussière de leurs yeux et de leurs poumons).



« Heu... De quoi parlez vous ? » demanda Shou.



« Bande d'imbéciles ! » se fâcha Pilaf. Dans sa colère, il perdit l'équilibre et tomba, emportant avec lui les Dragon Balls. Mai et Shou se précipitèrent à ses côtés pour vérifier si tout allait bien.



« Maître Pilaf ! » s'exclama Shou.



« Vous allez bien ? » s'enquit Mai.



« Je disais donc que ces Dragon Balls ont été crées par l'ancien dieu avant que ses forces ne soient diminuées de moitié » reprit Pilaf, « il était encore tout puissant, leurs pouvoirs doivent être infinis ! »



« Je comprends » dit Mai, rêveuse, tout en s'emparant d'un des Dragon Balls. « Ce Dragon Ball a encore plus de pouvoir que les précédents... »



« Vous en savez des choses » dit Shou, admiratif.



« Donne moi ça ! » dit Pilaf en arrachant le Dragon Ball des mains de Mai. « Je tiens ces informations de Piccolo Daimao lui-même, il disait qu'il aurait aimé utiliser ces Dragon Balls plutôt que celles que nous avions à l'époque, malheureusement c'était impossible... »



« Pourquoi cela ? » demande Shou.



« Parce que ces Dragon Balls ont été créées par un être qui n'existait plus ! En se séparant en deux parties, Kami et Piccolo, le créateurs des Dragon Balls a cessé d'exister, et celles-ci sont devenues inactives... Elles ont été rangées tout au fond du Palais, dans cette pièce où nous nous tenons, et elles n'ont jamais été utilisées ! »



« Comment saviez-vous qu'elles seraient ici ? » demanda Mai. « Kami n'est devenu dieu qu'après s'être séparé de Piccolo, donc il ne peut pas avoir rangé les Dragon Balls ici avant leur séparation... comment Piccolo savait-il ? » raisonna-t-elle.



« Il voulait déjà le faire avant leur séparation » répondit Pilaf. « Piccolo semblait penser qu'il y avait une sorte de défaut dans ces Dragon Balls. »



« Pourquoi voulait-il les utiliser s'il pensait qu'elles étaient défectueuses ? » s'enquit Mai.



« Parce qu'elles avaient un gros avantage sur les autres boules : un voeu exaucé par ses Dragon Balls ne peut être annulé que par celles-ci. Aucun pouvoir extérieur, de quelque sorte qu'il soit, ne peut aller à l'encontre de celui de ces boules. Imaginez : si je souhaite devenir le Roi du Monde, rien ni personne ne pourra jamais s'y opposer puisque personne ne connaît ces Dragon Balls ! Ah ah ah ! »



« Mais, s'il y a un défaut, est-ce que ce n'est pas dangereux ?.. » demanda Shou.



« Trouillard... » murmura Mai.



« Peu importe les risques ! Nous y sommes enfin après tout ce temps ! Dépêchez-vous de m'apporter les autres Dragon Balls ! » cria Pilaf.



« Oui, Maître ! » répondirent les deux autres.



o-o-o



A l'extérieur du Palais, les soins de Dendé avaient permis à Goku et Uub de reprendre connaissance. Il était temps pour le maître et l'élève de se séparer, ce dernier n'ayant plus rien à apprendre.



« Tu es vraiment obligé de rentrer chez toi ? » demanda Goku à son disciple.



« Oui » répondit celui-ci, « je me fais du souci pour mes frères et soeurs... Veuillez m'excuser de vous laisser le temple dans un tel état... » ajouta-t-il en se tournant vers Dendé.



« Popo le réparera sans problème » le rassura le jeune Dieu. « C'est une bonne chose que vous vous soyez affrontés ici. La Terre n'aurait jamais pu supporter le choc de vos puissances. »



« Goku, je te remercie pour toutes ces années passées avec toi » dit Uub à son maître.



« Ce n'est rien. Si j'ai passé tout ce temps à m'entraîner avec toi, c'est parce que je le voulais. Alors, ne t'en fais pas. »



« D'accord ! »



Ils se serrèrent la main avec émotion, conscients qu'une époque était révolue. Uub était à présent un adulte, et un combattant accomplit. Goku savait qu'il pourrait compter sur le jeune homme pour protéger la Terre, ou pour lui fournir un nouveau challenge lorsque le besoin s'en ferait sentir. Mais dans l'immédiat, il était temps de penser à rentrer chez lui et retrouver sa famille...



Uub se dirigea vers le bord du Palais, prêt à prendre son envol vers son village natal.



« Prends bien soin de toi ! » lui lança Goku.



« Toi aussi, Goku ! » répondit Uub en se retournant. « Merci à tous de vous être occupés de moi ! » Puis il s'élança dans le ciel.



o-o-o



Sous la direction de Pilaf, Mai et Shou emportèrent les Dragon Balls à l'extérieur du Palais. Après s'être assurés que personne ne rodait dans les environs, ils les disposèrent au sol et s'apprêtèrent à invoquer le Dragon.



« A présent, il ne nous reste plus qu'à invoquer Shenron ! » dit Pilaf.



« Ça fait des années que j'attends ça : le jour où nous allons pouvoir étendre notre domination sur toute la planète est enfin arrivé ! » fit Shou en pleurant d'émotion.



« Cependant, Maître Pilaf, il nous est souvent arrivé d'échouer au dernier moment, alors... » dit Mai, l'air soucieux.



« En effet ! » répondit Pilaf. « Alors n'attendons plus... »



o-o-o



A l'intérieur du Palais, Goku finissait un repas rapidement préparé par Mr Popo (et tout aussi rapidement avalé).

« Ouah, j'en peux plus ! » dit-il en repoussant la dernière assiette. « Bon je ferais bien de rentrer aussi. »



« Vraiment ? » fit Dendé.



o-o-o



Pilaf rapprocha des Dragon Balls. Le moment tant attendu était enfin arrivé.



« Allons-y ! Apparais, Shenron ! »



L'éclat des Dragon Balls s'intensifia...



o-o-o



Goku se dirigeait vers la sortie du Palais, pas si pressé que ça de rentrer chez lui :



« Ça fait des années que je ne suis pas rentré. Chichi va probablement m'engueuler... »



Il remarqua une étrange lumière qui brillait par intermittence en provenance du côté du Palais. Peu soucieux d'affronter sa femme, il décida de vérifier de quoi il s'agissait.



o-o-o



Le ciel s'assombrit, des éclairs jaillirent des Dragon Balls, et soudain, comme par enchantement, le Dragon fut là. Il était aussi gigantesque, majestueux et impressionnant qu'à l'accoutumée. Pilaf et ses compagnons étaient tout émus, un peu effrayés, ça ne s'était jamais si bien passé avant...



« Qu'est-ce que vous fichez ici ? » fit une voix derrière eux. Ils se retournèrent et le virent. Lui. Goku les reconnu aussitôt.



« Vous êtes... » fit Goku.



« Tu es... » répéta Shou



« Ne serais-tu pas... Pilaf c'est ça ? » interrogea Goku. « C'est bien toi. Ça fait un bail dis-moi ! »



« Qui est ce type ? » demanda Pilaf, pas physionomiste.



« C'est Son Goku, Maître ! » lui souffla Shou.



« Son Goku ? Cette demi portion qui a réduit mes plans à néant ?! Ce misérable Goku ? »



« C'est bien ce Goku là ! » confirma Mai. « Mais on dirait qu'il est encore plus costaud que lors de notre dernière rencontre ! »



« Que faites vous là au juste ? » s'enquit Goku qui n'avait remarqué ni la présence du Dragon, ni des Dragon Balls.



« Rien de spécial, on faisait juste une petite balade » répondit Pilaf en prenant un air dégagé pas vraiment convainquant.



« Et quel genre de balade ? » insista Goku. « J'ai aperçu une drôle de lueur qui venait d'ici. »



« Il nous a grillé ! » s'exclama Pilaf. « Occupez-vous de lui !! »



Mai et Shou sautèrent dans leurs robots, abandonnés non loin de là. Devant la menace (bien qu'assez dérisoire), Goku se mit en position de combat. Les deux complices de Pilaf ouvrirent le feu et déchargèrent leur stock de missile vers Goku. Celui-ci les stoppa tous, sans effort.



« Décidément, vous ne vous êtes toujours pas assagis » constata-t-il.



« Zut ! Maudit soit-il ! Au moins lorsqu'il était petit on pouvait le capturer facilement ! » hurla Pilaf, hors de lui.



« Qu'avez-vous derrière la tête, tous les trois ? » demanda Goku.



« Si tu étais encore un gosse, je pourrais te réduire en pâté, t'écraser, alors que là tu es grand et fort... » cria Pilaf.



« Tel est ton souhait... » gronda une voix derrière eux. Une lumière intense entoura alors Goku. Dendé et Piccolo, attirés par le bruits des missiles, arrivèrent en courant, juste à temps pour observer le phénomène : Goku, entouré de lumière et d'éclairs, était en train de rétrécir ! Et derrière lui, au delà du Palais, se tenait Shenron, l'air concentré et les yeux brillants comme lorsqu'il exauçait un voeu.



« G... Goku ! » cria Mr Popo, éberlué.



La lumière se dissipa. Devant eux se tenait un petit garçon d'une dizaine d'années, immanquablement Goku.



« C'était quoi cette fois ? » demanda-t-il, un peu étourdit. Sa voix fluette le surpris.



« G... Goku ! » fit Dendé, comme en écho à Mr Popo quelques secondes plus tôt.



« J'ai exaucé ton souhait » reprit la voix de Shenron. « Bon, adieux » termina le Dragon, pressé de s'en aller comme à son habitude. Il disparut. Les Dragon Balls s'élevèrent dans le ciel et s'éparpillèrent dans toutes les directions. Le ciel redevint bleu.



« Mes souhaits de conquête de la planète... » pleura Pilaf.



« Je suis redevenu petit ! » réalisa Goku, surpris comme jamais il ne l'avait été.



o-o-o



Dans l'Autre Monde, Maître Kaio était blême. Les nouvelles que venait de lui apprendre Dendé étaient plutôt mauvaises.



« Quoi ? Tu dis qu'il c'est servi de ces Dragon Balls ? » demanda-t-il.



« Oui, c'est exact » fit la voix de Dendé, lointaine.



« Qui aurait pu prévoir que cela arriverait un jour ? » murmura Kaio, comme pour lui même.



« Pourtant, elles étaient bien cachées dans les profondeurs du temple ! Cela fait 25 ans que je vis ici et jamais je ne les avais remarquée » constata Dendé.



« Ecoute-moi, Goku » reprit Kaio. « Ces Dragon Balls ne fonctionnent pas comme celles dont tu as l'habitude. L'unique moyen pour toi de retrouver ton apparence est de rassembler à nouveau les Dragon Balls aux étoiles noires, et de formuler ton souhait à Shenron. Autrement, tu resteras éternellement un enfant. »



« Parfait ! » fit Goku. « C'est aussi simple que ça alors ? Et puis, ça ne me dérange pas tant que ça d'avoir retrouver ma jeunesse. »



« Ce ne sera pas si simple » intervint Mr Popo. « Contrairement aux autres Dragon Balls, ceux-ci quittent la planète après avoir exaucé un souhait. Ils s'éparpillent à travers l'espace dans l'Univers entier, aussi bien dans la galaxie Nord que Sud, Est ou Ouest. C'est très difficile de les retrouver. »



« Popo a raison » confirma Kaio.



« Je vois » dit Goku. « De toutes façons je suis bien comme ça. Je retourne chez moi pour le moment. » Il s'envola sans laisser aux autres le temps de répondre.



« Goku ! » le rappela Dendé.



« Il est parti » dit Popo en secouant la tête.



« Décidément, il garde toujours le moral celui là » conclus Maître Kaio.



o-o-o



Après avoir remercier Maître Kaio pour son aide, et puisqu'il ne pouvait rien faire de plus pour Goku dans l'immédiat, Dendé interrogea Mr Popo, qui semblait en savoir long à propos de ces boules aux étoiles noires.



« Que peux-tu me dire d'autre sur elles Popo ? Tu sembles familier avec ces Dragon Balls, alors que j'ignorais jusqu'à leur existence il y a encore une heure ! »



« C'est Kami qui les a rangées là, quand il est devenu dieu de la Terre, il y a si longtemps » répondit le djinn. « A l'époque, les boules étaient de vulgaires pierres, je n'avais pas compris pourquoi il voulait cacher des pierres au fond du Temple. Ce n'est que quand il a créé le nouveau jeu de Dragon Balls, celui aux étoiles rouges, que j'ai compris de quoi il s'agissait. »



« Mais pourquoi les avoir cachées ? »



« Il m'a expliqué que ces Dragon Balls ne devaient pas être utilisés, jamais. Il m'a dit qu'il n'y avait pas de risque, puisque le créateur de ces Dragon Balls avait cessé d'exister au moment où il s'était séparé de Piccolo Daimao, mais il préférait quand même les garder en lieu sîr. Il disait qu'il avait fait plusieurs erreurs en créant ces Dragon Balls, ils étaient trop puissants. Le fait qu'il s'éparpillent dans l'espace était un problème aussi. C'est différent maintenant grâce à Bulma, mais à l'époque, il n'y avait pas de vaisseau spatial sur Terre. »



« Je comprends » dit Dendé, « ces Dragon Balls sont redevenues actives quand Kami et Piccolo ont fusionné, il y a 25 ans. Mais pourquoi ne m'en as-tu jamais parlé ? »



Le djinn eu l'air gêné : « Je... J'avais oublié... »



« Ce n'est pas grave, Popo » le rassura Dendé avec un sourire gentil. « Ces Dragon Balls ne sont certes pas très pratiques, mais rien de dramatique n'est arrivé. Et avec les boules éparpillées dans tous l'Univers, il y a peu de risque que quelqu'un d'autre puisse les réunir à nouveau, sauf si Goku décide de partir à leur recherche. »



o-o-o



Capital City, un peu plus tard.



La pagaille la plus complète régnait en centre ville : des bandits avaient braqué la banque, pris un des gardiens en otage, et parlementaient à présent avec la police à grand renfort d'armes semi-automatiques. La police encerclait entièrement la banque, mais les forces de l'ordre n'osait pas ouvrir le feu et riposter, de crainte de blesser l'otage.



« Dégagez ! Dégagez ! Cassez-vous ou je le bute ! » hurlait celui qui semblait être le chef des bandits tout en tirant en l'air



Les balles sifflaient autour des policiers, qui se cachèrent derrière leurs boucliers.



Dans un restaurant proche de la banque, une balle perdue percuta une lampe, qui se décrocha du plafond et s'écrasa sur la tête d'un client. Fort heureusement, celui-ci n'étant autre que Goku qui avait décider de casser la croîte avant de rentrer chez lui, il n'y eu pas de blessés.



« Quel boucan ! » se plaignit le jeune Saïyen, la bouche pleine. « Ils ne peuvent pas me laisser manger tranquillement ? »



Dehors, un des policier se décida à ouvrir le feu, et la fusillade redoubla.



« Apportez-nous une voiture, un avion, et des bols de ramen ! » réclama le chef des bandits.



« Très bien ! » répondit le responsable des forces de police. « Nous allons répondre à votre requête, mais cesser le feu ! »



Dans les rues voisines, d'autres voitures de police approchaient pour venir prêter main forte à leurs collègues.



o-o-o



Plus loin, totalement ignorant des problèmes qui sévissaient en centre ville, un vieil homme en tenue de jeunot (casquette, lunettes de soleil et short) profitait des joies de la vie en matant les jolies filles, et plus si affinité :



« Bonjour mademoiselle, je peux vous offrir un thé ? » demandait Muten Roshi.



Aucune des demoiselles ne daigna lui répondre.



o-o-o



Plus loin encore, un couple d'adolescents déambulait. Le jeune garçon, aux cheveux noirs mi-longs, à qui une boucle d'oreille et des lunettes de soleil conféraient un air 'cool', couvait des yeux sa compagne. Tout deux avaient sur les lèvres le sourire timide des amours adolescentes naissantes.



« Pan, le fait que tu aies accepter ce rendez-vous avec moi, c'est un rêve qui devient réalité ! » dit-il.



« Je t'en prie » répondit-elle, « c'est moi qui suis flattée que tu me l'aies proposé. »



« Tu es si jolie » la complimenta-t-il.



« Tu va me faire rougir... » dit-elle en tournant modestement la tête, pour cacher ses joues qui, en effet, rosissaient.



« C'est pourtant vrai ! » insista-t-il. Puis, passant aux choses sérieuses : « Dis, quel film veux-tu aller voir ? Peut-être un western ? » Pendant qu'elle étudiait des affiches, il approcha timidement sa main de son épaule. Au moment où il se sentit assez de courage pour la toucher, elle bondit, l'air excité. Il retira sa main.



« Hé, celui-ci ! ça te dis d'aller le voir ? » dit-elle en désignant ce qui semblait être un film romantique. Il accepta.



o-o-o



Du côté de la banque, la police avait décider d'accéder aux requêtes des bandits. Une jeune policière s'avançait vers eux, les bras chargés de bols de nouilles.



« Nous vous apportons vos nouilles, montrez-vous raisonnables » dit un policier.



« Avant que nous ne mangions quoi que ce soit, ce type va tout goîter ! » rétorqua le chef des bandits en désignant son otage.



o-o-o



Pan et son ami se trouvaient à deux rues du cinéma, et incapables d'approcher d'avantage parce que celui-ci se trouvait dans la zone contrôlée par la police. Il demandèrent à un des policiers chargé de repousser les badauds comment s'y rendre.



« Au cinéma ? » demanda-t-il. « Pas possible, le quartier est bouclé. Déguerpissez d'ici ! Aller, rentrez chez vous les gosses ! » ajouta-t-il fort peu élégamment, mais la journée était difficile et des gamins blessés par une balle perdue était la dernière chose qu'il voulait voir arriver.



Des cris retentir du côté de la banque. L'otage des bandits venait de s'effondrer après avoit goîter les nouilles, et si la plupart des malfrats avaient l'air stupéfait, le chef, lui, garda la tête froide.



« C'est bien ce que je pensais ! Il me suffit de changer d'otage ! » gronda-t-il en attrapant la jeune femme qui avait apporter les ramens.



« Purée, ils ont foutu des somnifères dans la bouffe ! » réalisa stupidement un de ses comparses.



« Ok, on va faire comme vous voulez ! » répondit le responsable de la police. « Mais relâchez la jeune fille s'il vous plaît ! »



o-o-o



De son côté, Muten Roshi continuait à rêver en regardant les corps de rêve des jeunes femmes qui l'entourait. Ah ! que ne donnerait-il pas pour retrouver ses 20 ans, à l'époque elles tombaient toutes sous son charme !!



« Les jeunes filles sont si belles ! Si belles, à croquer ! » chantait-il.



« Comment osez-vous ?! » scanda une dame âgée d'une soixantaine d'années, sans doute aigrie de ne plus faire l'objet de ce genre d'attention elle-même. « Alors que toute la ville est en effervescence à cause du braquage de la banque ! Vieil obsédé ! »



« Quoi ? Quel braquage de banque ? » demanda le vieux pervers. Intéressé par l'agitation qui devait avoir lieu (et qui dit agitation dit badauds, qui dit badauds dit foule, qui dit foule dit opportunités !), il décida de se rendre sur place.



o-o-o



Du côté de la banque, la fusillade avait reprit de plus belle. Les bandits s'étant fait roulés sur les nouilles, étaient bien décidés à faire la peau à tous les policiers s'il le fallait.



Pan se décida à intervenir. D'une part, elle avait très envie d'aller au cinéma, ce qui ne serait pas possible tant que les bandits seraient là. D'autre part, la situation était dangereuse et ne faisait qu'empirer, les policiers étaient complètement débordés, et les bandits hors de contrôle. Elle avait vu le toit d'un petit restaurant s'effondrer, sans doute à cause des balles tirées à répétition dans sa direction. C'était encore l'heure de déjeuner pour les plus lents ou les moins affairés, et s'il y avait du monde à l'intérieur, il y avait sans doute des blessés !



Elle se souvint des histoires des ses parents : eux aussi, adolescents, étaient souvent intervenus dans ce genre d'occasion pour aider la police. Elle collectionnait les articles sur Great Saïyaman et était toujours ravie quand Goten, qui ne manquait pas une occasion de taquiner son frère, lui en rapportait un. Heureusement, en tant que 'petite-fille-du-grand-champion-et-sauveur-du-monde-Hercule-Satan', elle pouvait faire régner la loi et la justice sans devoir s'affubler d'un costume ridicule. C'était bon pour les enfants, ou pour les ados extra-terrestre élevés dans leur campagne ! Ce qui ne l'empêchait pas d'adorer son père et de se jeter sur tout ce qui parlait du héros d'autrefois.



Mais elle avait une tâche à accomplir, et pas de temps à perdre à penser à ses similitudes avec ses parents. 'Je n'ai pas d'autre choix' pensa-t-elle. 'J'ai vraiment envie de voir ce film'. Elle se tourna vers son ami et lui lança : « Attends-moi là s'il te plaît ! » puis elle s'envola en direction des bandits. Son jeune compagnon la regarda sans vraiment comprendre ce qu'il se passait.



Elle se posa sur le toit d'une voiture de police, devant le chef des bandits, et prit un moment pour noter tous les détails de la scène dans laquelle elle allait à présent jouer le rôle principal.



« T'es qui toi ? » lui demanda le chef des bandits, qui bien que pas impressionné du tout par une gamine, se demandait quand même comment elle avait fait ça.



« Je vous demande de libérer cette femme ! » dit Pan en ignorant la question.



Un des bandit s'excita et fit mine de tirer sur elle. Sans lui laisser le temps de réagir, elle lui envoya le girophare de la voiture sur laquelle elle se tenait en pleine tête. Il s'effondra.



« Petite conne ! » s'énerva un autre malfrat.



Au même moment, Goku, sorti du restaurant détruit, s'avança vers les bandits, un bol de nouilles pas tout à fait terminé à la main. Les braquages de banque étaient l'affaire de la police, il ne s'en mêlait généralement pas, particulièrement à l'heure du déjeuner. Mais la destruction d'un restaurant, dans lequel il se trouvait en train de manger de surcroît, était un crime lèse-Saïyen ! Il avait bien l'intention d'arrêter ces bandits, si possible sans plus de casse.



« Vous ! Vous vous comportez mal ! » lança-t-il aux bandits en posant son bol sur le capot d'une voiture de police. « C'est lâche de prendre des gens en otage. »



« Gamin, ne te mêle pas des affaires des adultes ! » lui répondit le chef des bandits, franchement agacé maintenant que non pas un, mais deux gosses venaient interrompre son business.



« Allez, dépêche-toi de retrouver ta maman ! » dit un des brigands en se moquant.



Goku se mit en position de combat. « Je m'apprêtais justement à aller rejoindre Chichi* ! »



« Sale morveux ! » s'offusqua le même bandit en ouvrant le feu sur le petit garçon. Goku était prêt à stopper les balles et mettre l'homme hors-jeu, mais il se senti soulevé et emporter hors de la zone dangereuse.



Pan avait vu le petit garçon tenir tête aux bandit. Evidemment, comme sa mère avant elle, elle passait souvent à la télé et beaucoup de gens étaient témoins de ses actes héroïques. De là à ce qu'un enfant s'en croit capable lui aussi, il n'y avait qu'un pas à franchir. Mais même si ça avait un côté flatteur, elle ne pouvait pas le laisser se faire tuer ainsi ! Elle l'empoigna donc et le transporta à l'écart.



« Reste tranquille ! » lui dit-elle. « Tu es bien trop petit pour t'exposer au milieu d'une situation aussi dangereuse que celle-ci ! Que ferais-tu si tu était blessé ? »



« M..Mais... » essaya de protester Goku.



« Ecoute » lui dit-elle gentiment, en essayant de lui faire comprendre sans pour autant le froisser, « tu devrais laisser une fille plus âgée et plus expérimentée comme moi s'occuper de tout ceci. Sois un gentil garçon et fais ce que je te dit. Va par là pendant que je... »



Elle fut interrompue par un bandit qui se jetais sur eux. Elle l'attrapa au col et l'envoya valser quelques mètres plus loin. Ça en faisait toujours un de moins.



« Tire ! Tire ! Flingue la ! » criait le chef des bandits à un de ses complices, qui se mit à canarder les deux enfants. Pan se rua vers lui en évitant les balles, et le mit KO. Un autre de moins. Elle vit le petit garçon qui l'avait suivi et essayait de l'imiter, et l'attrapa à nouveau pour le porter à nouveau à l'abris des bandits.



« Je t'ai dit de rester là ! » lui dit-elle, plus si gentiment. Elle ne pouvait pas à la fois s'occuper des bandits et de ce gamin !



Profitant de la pagaille qui régnait au sein des bandits suite à l'intervention des deux enfants, la jeune policière, toujours otage, réussi à se libérer de son ravisseur et courut rejoindre ses collègues. Le chef des bandits, furieux de voir deux de ses hommes à terre et son otage dans la nature, ouvrit à son tour le feu sur Pan. La réaction de cette dernière fut immédiate, et lui et les derniers bandits debout ne tardèrent pas à aller rejoindre leurs deux comparses au pays des rêves.



Pan, ravie que le problème soit réglé, s'éclipsa aussi discrètement que possible et retourna là où elle avait laisser son ami.



« Je suis désolée de t'avoir fait attendre ! Bon, on va voir le film ? » dit-elle en souriant.



« C'est... C'est que... » balbutia son ami. Une fille qui vole, qui évite les balles, et qui met au tapis des bandits deux fois plus grands qu'elle, ça n'existe pas ! Et si ça existe, il préfère ne pas traîner trop près ! « ...je viens juste de me rappeler que je devais faire un truc... A plus tard ! » Et il s'enfuit en courant.



Pan se mit à sangloter. « Oh non, je me suis encore fait plaquer... » Ce n'était pas la première fois, à tel point qu'elle se demandait s'il n'était pas plus judicieux de ne pas chercher à faire régner la justice et de vivre simplement comme tout le monde... Peut-être son père avait-il trouver la bonne solution avec Great Saïyaman, finalement...



« Heu... » fit Goku, qui l'avait suivie. Pan se tourna vers lui en se demandant ce qu'il fichait encore là.



« Hé, Pan ! » fit une voix connues au loin. Pan se tourna dans cette direction, et Goku dans celle de Pan.



« Pan ? » interrogea-t-il.



« Je suis ici, Pan ! » fit à nouveau la voix.



« Papy Kame-sennin ! » s'écrièrent les deux enfants en même temps. Ils se dévisagèrent mutuellement, chacun aussi surpris de s'apercevoir que l'autre connaissait aussi le vieil ermite. Leur surprise fut interrompu par le cri outragé d'une jeune femme que le pervers avait 'bousculée'.



« Je vous demande pardon » disait-il avec un air lubrique et en bousculant une autre jeune femme. Pan prit un air atterré devant les agissements du vieux pervers, Goku était aussi gêné qu'amusé.



« Ça fait du bien de prendre un petit bain de foule après si longtemps ! » dit-il en se tournant vers les deux enfants. « C'est rempli de filles super bien faites ! »



« Grand-père ! Tu pourrais avoir un peu de tenue ! » le réprimanda Pan.



« Oh, tu peux laisser un vieil homme prendre encore un peu de plaisir » bouda-t-il. Puis il se tourna vers d'autres jeunes filles et se mit à faire le guignol. « Yé, yé ! Yé, yé ! Yé.. ! » Il s'arrêta, surprit, devant Goku, qui lui lança en rigolant : « Toujours le même Papy ! »



Muten Roshi examina le petit garçon de plus prêt. Il y avait quelque chose de familier, dans les traits et dans l'attitude... « Attends, j'ai déjà vu cette frimousse quelque part... »



« Je suis Son Goku ! »



Muten Roshi, dont la concentration était inversement proportionnelle au nombre de filles sexies à proximité, ne réalisa pas immédiatement. Il avait recommencé à faire le pitre et envoyait des baisers en direction de tous ce qui était féminin et avait entre 15 et 25 ans. « Quoi ? Son Goku ? C'est vrai qu'on dirait bien la force de Goku... » dit-il d'un air détaché. Puis les mots firent 'tilt' dans son esprit. « QUOI ? Goku ! » cria-t-il en se précipitant sur le petit garçon, son attention complètement sur lui à présent. Pan observait la scène sans trop comprendre. « Comment cela peut-il être toi ?! » Muten Roshi le prit dans ses bras et le fit sauter en l'air, comme on fait avec un tout petit enfant. Il dansait tout en criant : « C'est Goku ! C'est vraiment Goku ! Goku est redevenu un enfant !! » Puis, son âge avancé se faisant finalement sentir, il s'écroula sous le poids de son ancien disciple...



'Il plaisante j'espère' pensa Pan. 'Ce gamin ne peut pas être mon... mon...'



« Mais Goku, comment t'y es-tu prit pour redevenir si petit ? » demanda Muten Roshi, ce qui tira Pan de ses pensées.



« C'est Pilaf et sa bande qui m'ont fait devenir comme ça grâce aux Dragon Balls » répondit l'intéressé.



« Oh non ! » s'exclama le vieil ermite.



« Oh non, ce n'est pas possible ! » fit Pan en écho. C'était bien son grand-père, aucun doute. Et il était plus jeune qu'elle !



« Au fait, comment vont Chichi et les autres ? » s'enquit Goku.



« Bah, c'est que Chichi... » un cri de Pan l'interrompit.



« Tu serais donc Goku, mon grand-père ! »



« Tu... tu es donc ma petite fille, Pan ? »



Muten Roshi éclata de rire. « Vous êtes des phénomènes, tous les deux ! Vous étiez ensemble sans vous en rendre compte ? »



« C'est donc toi, Pan ? » insista Goku. « Pas étonnant que tu sois si forte ! »



o-o-o



Plus tard, chez Chichi.



Chichi était en larme et Videl tentait tant bien que mal de la consoler. Pas évident d'avoir la cinquantaine et de se retrouver avec un mari plus jeune que sa petite fille !



« Ce doit être terrible, Papa » dit Gohan, qui avait du mal à réaliser la situation.



« Pas vraiment » répondit Goku, pas tellement déphasé par ce qui lui arrivait. « C'est simplement que les choses me paraissent plus grandes qu'avant... »



« Dire que j'ai un Grand-père plus petit que moi, quelle honte... » marmonna Pan.



« Ce n'était déjà pas assez qu'en tant qu'Humaine je vieillisse plus vite que lui ? Je suis certaine que Goku a fait ça pour me contrarier ! » s'emporta Chichi.



« Mais je n'y suis pour rien, Chichi ! » se défendit l'intéressé.



« Dis, Papa, est-ce que tu va partir à la recherche des Dragon Balls ? » demanda Gohan.



« Oui... Enfin, je ne sais pas trop... »



« Tant que tu ne les auras pas retrouvées, tu garderas cette apparence ? » s'enquit le demi Saïyen.



« Je le savais ! » scanda Chichi, presque hystérique maintenant. « Goku fait ça pour m'enfoncer !! » Et elle se mit à pleurer de plus belle dans les bras de Videl.



La voix de Maître Kaio empêcha Goku de répondre à la détresse de sa femme : « Goku ! Goku ! »



« C'est toi Maître Kaio ? »



« Suite à tous ces événements » continua Kaio, « j'ai commencé à faire quelques recherches et j'ai appris une chose terrible ! »



« Une chose terrible ? » répéta Goku.



« Lorsque ces Dragon Balls accomplissent un voeu, il faut tous les retrouver en moins d'un an, sinon la planète sur laquelle ils ont été utilisés sera détruite ! » expliqua Kaio.



« QUOI ?! » s'écrièrent en même temps Goku, Gohan et Pan. Tous les trois visualisèrent l'explosion de leur planète...



« Ce n'est pas possible ! » continua Gohan. « donc si les Dragon Balls ne sont pas réunis ici d'ici un an pile, alors la Terre... »



« ...sera désintégrée... » fini Maître Kaio.






* en japonais chichi (prononcer 'tchitchi') signifie papa. Le bandit pense donc que Goku se moque de lui.

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